Traduction : codotusylv
Comment s’est passée votre tournée en Allemagne ?
Dose One : Wunderbar.
Why? : c’était bien, c’était ok.
D : c’était grand, non, fabuleux. Ils ont des oreillers énormes.
W : tu as remarqué ça en Allemagne ? Les oreillers énormes. Ils m’ont piqué tout ce que j’avais, ils ont pris mon drapeau américain et mon tambourin.
Quel accueil le public vous a-t-il réservé ?
W : ils ont aimé.
D : il y avait 120 personnes, pas mal.
W : c’était vraiment un bon show.
D : c’était vraiment Wunderbar.
Parlons musique. Vous êtes ici à l’occasion d’une grande tournée Mush.
D : c’est grand, nous allons avoir des tas de gens alignés ici sur l’eau. Tu penses qu’il y aura assez de monde ? Quand je suis venu l’an dernier c’est comme si j’étais au show d’un autre.
Vous avez tout planifié pour ce show ?
W : c’est notre première véritable tournée. Nous l’avons commencée en Amérique il y a deux mois. Nous avons 4 groupes différents.
D ; Radio passera le premier, puis moi et Brian (Boom Bip), puis Reaching Quiet, toutes ces filles, et cLOUDDEAD. Il y aura de nombreuses interprétations live du disque.
W : nous avons monté des versions live du disque de cLOUDDEAD.
D : c’est une transition.
W : aucun des sets n’est improvisé, mais nous jouons les samples live, ils ne sont pas tous séquencés, et nous avons un vrai batteur.
Odd Nosdam : mais en fait nous avons des problèmes pour rester onbeat.
D : et on se demande toujours ce qu’on va porter.
W : nous avons des tas de chapeaux dans le van.
O : il a un couvre-chef pour chacune de ses humeurs (il parle de Why).
D : en ce moment il se sent "kind of blue", lavande
Que s’est-il passé musicalement depuis ta dernière venue, Dose ?
D : Big Dada a signé un accord pour 40 disques avec nous, dont 12 sortiront demain. Nous avons prévue une grande promo, avec une tournée en Afrique. Plus sérieusement, le nouvel album (de cLOUDDEAD) est fait à 40 ou 60%, on espère le sortir l’automne prochain. Il sortira 10" par 10". Toujours sur Mush et toujours sur Big Dada. L’album de Themselve est prêt, nous serons de retour en Novembre avec Jeff (Jel) et Alias aussi. Tu peux l’appeler Jerry.
J’ai l’impression qu’il y a pas mal de private jokes dans cet interview, ou alors c’est juste moi ?
W : il y en a plein, et je ne les comprends pas non plus. Je les fais mais je ne les comprends pas.
D : elles sont là. Au lieu de nous murer dans des silences empruntés, nous nous lançons nos propres private jokes.
Vous avez entendu parler de la scène française ?
W : tout ce que j’ai entendu c’est l’album de TTC.
D : Gainsbourg et MC Solaar.
O : qui d’autre y a-t-il en France ?
D : Slick Rick vient de France.
W : non, pas du tout, il l’a fait croire.
Et Anticon ?
W : Anticon est notre crew, nous sommes 9 à ce jour.
D : sans compter la famille élargie.
O : nous vivons tous dans un rayon de 3 miles les uns des autres. Nous essayons tous de nous focaliser sur les individualités qui composent Anticon, chacun sort ses propres projets solo.
D : il y a un nouveau LP de Boom Bip qui sort bientôt, avec Rich (Buck 65) et un autre titre avec moi, je jure que c’est vraiment moi.
W : Buck sonne comme Tom Waits sur ce titre.
A Dose : tu sors de moins en moins de disques, est-ce parce que tu te centres sur un aspect particulier de ta carrière ?
D : c’était des expériences menées au hasard un peu partout, maintenant ça s’assagit.
Et que penses-tu de la resortie de tous tes vieux disques ?
D : je pense que Hemispheres est la meilleure chose que j’ai jamais faite, mon chef d’œuvre quitessentiel en tant qu’artiste. Mais sérieusement, il y a un moment où ça devient plus difficile. Maintenant, je me sens à l’aise avec ce que je fais, je me suis trouvé.
Comment vous êtes vous tous rencontrés ?
O : en fait, j’ai connu son (il parle de Why) frère aîné à l’école, ils avaient un groupe avec Mr Dibbs, et un jour je leur ai donné une cassette, ils ont fini par l’écouter, et m’ont invité à travailler sur Greenthink, c’est ainsi que j’ai rencontré tout le monde. C’était juste au moment où ils enregistraient Deep Puddle, en fait Anticon n’existait pas encore vraiment. J’ai rencontré certains d’entre eux au Scribble Jam, et voilà où nous en sommes.
D : le Batofar. J’adore cet endroit. Même si c’est un peu enfumé. ... Pour ma part, j’ai rencontré Sole via la musique, ainsi que tous les autres gars.
W : la même chose pour moi, en fait. J’ai commencé à faire de la musique avec ces types.
Dirais-tu que Greenthink a été le premier projet qui t’a défini en tant qu’artiste ?
D : oui, Grenthink était le début, et Hemispheres l’étincelle.
W : house music, man, la musique du futur.
Une 2ème interview se prépare, Il faut donc se lever et partir. A suivre, l’interview avec Radioinactive)