Ladies and gentlemen, bienvenue dans le périmètre extérieur. Si vous levez la tête vous apercevrez vos guides à travers cette dimension ignorée. Le rouquin à tête de Beatles s'appelle Jel et le metalhead à bouc zztopien se fait appeler Mr. Dibbs. Ne faites pas attention à l'iroquois à lunette qui fait les cent pas sur les mains derrière vous, c'est Dose, il n'est pas méchant. Non madame, ils viennent de Cincinnati. Mauvais Presage ?

Future Primitive Sound :: 1998 :: acheter ce disque

Disons plutôt anomalie géographique. Comment se fait-il que la crème "condensée" de la nouvelle génération de producteurs/djs/mcs se soit trouvée dans ce patelin de l'Ohio à ce moment là (1998 pour le calendrier chrétien, -666 pour l'ère astro-temporelle) ? Mystère. Mais comme dans un épisode d'X-Files, c'est dans cet environnement rural, au beau milieu de nulle part, que va être mise à jour une conspiration géante menée de front par les médias, des aliens décidés à diviser pour mieux conquérir, et une société secrète, l'Ordre du Nouveau Monde autour de laquelle se trame un mystérieux Projet Lucifer (et une équipe de catch évoluant en WWF).

Leurs armes: des breaks, des breaks, encore des breaks, toujours plus obscurs, plus évolués, irrémédiablement en avance sur leur temps. Avec Dibbs-La-Gachette, sniper galactiquement réputé dans le rôle de maestro-cutter la bataille fait rage sur plus d'une heure et n'est pas sans rappeler les faits d'armes de celui que l'on nomma naguère le "Russe-Aux-Doigts-Glacés", Dj Vadim. Les victimes : d'innocentes oreilles rendues accros à ce percutant breuvage instrumental. Les circonstances : attirés tels des Homer des temps modernes par l'immense beauté de la pochette réalisée par le graphiste félon Doze Green, ils n'ont pu résister aux appels désespérés de celle-ci et ont laissé libre cours à leurs faibles instincts de cratediggers fébriles.

La solution: un sevrage étant quasi-impossible, le mieux reste encore de se jeter à son tour dans la bataille et de rejoindre le Novus Ordo Seclorum. Attendez-moi mes frères, j'arrive!