En 1998, Shrink, l’excellent cinquième album du groupe avait permis à quelques bienheureux de se familiariser avec le son unique des bavarois, mélange implacable de sonorités jazz et de guitares bruitistes, d’aventures post-rock et d’intenses mélodies pop. Plus dense, plus accessible aussi, Neon Golden représente l’aboutissement d’un minutieux jeu de puzzle musical dont Shrink livrait une passionnante ébauche encore un peu éparpillée. Légitimement, distribution et promotion plus conséquentes obligent, cet album devrait donc être l’album de la consécration pour the Notwist.